Mothers are superheroes

Depuis toujours, la figure maternelle est très présente dans le monde de l’art. De la mythologie à la culture pop, la maternité est le point de départ de beaucoup de questionnements artistiques.

Le 30 mai, nous célébrons la fête des mères. Pour Collab Factory, c’est l’occasion d’effectuer une rétrospective sur la place qu’a cette figure dans le monde de l’art et comment les artistes questionnent sa représentation.

Chez Collab Factory, nous croyons au pouvoir du regard des artistes sur les sujets de société, qui permettent parfois de sortir des clichés publicitaires.

Depuis toujours, la figure maternelle est très présente dans le monde de l’art. De la mythologie à la culture pop, la maternité est le point de départ de beaucoup de questionnements artistiques. 

Le 30 mai, nous célébrons la fête des mères. Pour Collab Factory, c’est l’occasion d’effectuer une rétrospective sur la place qu’a cette figure dans le monde de l’art et comment les artistes questionnent sa représentation.

Chez Collab Factory, nous croyons au pouvoir du regard des artistes sur les sujets de société, qui permettent parfois de sortir des clichés publicitaires.

Gypsy Woman with Baby – Modigliani
Icône religieuse

Avec l’émergence de l’art contemporain à la fin du XXème siècle, la figure de la mère s’émancipe des clichés pudiques religieux et amène des questionnements plus profonds, biologiques et culturels sur l’acte d’être mère et ses conséquences. 

LES ARTISTES QUI ONT FAÇONNÉ UNE NOUVELLE VISION DE LA MATERNITÉ.

Louise Bourgeois

Comment évoquer la figure maternelle dans l’art sans mentionner l’une des plus grandes artistes de son époque, Louise Bourgeois. Dans cette sculpture intitulée “Maman”, l’artiste joue avec l’ambiguïté en attribuant à sa mère les vertus menaçantes de l’araignée conjuguées à sa bienveillance ; la plasticienne explique que sa « meilleure amie était [sa] mère et qu’elle était aussi intelligente, patiente, propre et utile, raisonnable, indispensable qu’une araignée.”

Louise Bourgeois – Maman

Nour Awada & Emilie McDermott

“Repenser la création et la maternité dans le milieu de l’art contemporain”

En 2020, Nour Awada et Emilie McDermott lancent le projet de recherche (RE)production. Entre tables rondes, conférences et performances, il vise à redonner une place à la maternité dans le champ de l’art contemporain pour ouvrir des portes aux femmes artistes et mères. Ensemble, les deux artistes déconstruisent les injonctions données par la société pour ne plus avoir à subir la pression du choix entre être mère ou artiste. À la suite de ce projet, Nour Awada et Emilie McDermott en sont désormais convaincues : Être mère et artiste n’est pas indissociable mais complémentaire. 

Nour Awada – Figure I

Prune Nourry 

Dans son travail Holy Daughters, l‘artiste développe une réflexion sur le déséquilibre des sexes en Inde et le détournement de nouvelles technologies scientifiques à des fins de sélection.

Elle soulève donc le paradoxe entre le rôle vital de la maternité et le manque de reconnaissance des femmes au sein du pays. 

Dans son film, Serendipity, elle se met en scène face à la maladie du cancer du sein, qui impacte sévèrement sa fertilité et vient soulever des sujets trop souvent oubliés : être mère, c’est aussi accepter que son corps change. 

Prune Nourry – Milk Pool

Dans cette optique, l’art permet de faire passer des messages avec sensibilité, poésie et grandeur. 

Si les artistes ont conscience du rôle fondamental des femmes en tant que mères, les marques amorcent tout juste un changement. De l’allaitement maternel aux corps post-partum, de la santé mentale à la discrimination, 2021 a vu certaines marques audacieuses refléter enfin les réalités de la maternité dans leur publicité. Il est maintenant temps pour d’autres de faire de même et de mettre en place des stratégies qui donneront le bon ton pour libérer la parole.

LES PUBLICITÉS CENTRÉES SUR LES MAMANS ONT UNE RESPONSABILITÉ HISTORIQUE SUR LES PRÉJUGÉS.

La fête des mères a pendant longtemps célébré une personne dépeinte comme l’unique soignante dont la responsabilité est de veiller au bon fonctionnement et à la propreté de son foyer. Cependant, ces dernières années ont vu naître une révolution dans la façon dont les marques abordent le sujet des mamans

Cette année, les annonceurs adoptent une approche plus réfléchie dans leur stratégie. La marque de soins DTC Billie a mis de vrais corps post-partum dans sa campagne du mois de mai. En mars, lors de la Journée internationale de la femme, Maltesers a utilisé l’humour pour briser les tabous entourant la santé mentale maternelle. Au Royaume-Uni, Nike a rendu hommage aux « athlètes les plus coriaces » avec une campagne célébrant la force des mères.

« Il y a eu un grand changement de culture qui repousse l’idée de la maman parfaite », déclare Polina Zabradskaya, directrice de création, qui a récemment aidé Maltesers à mener un dialogue plus ouvert sur les difficultés auxquelles sont confrontées les mères.

« Les marques sont en grande partie responsables de la création de ce mythe irréaliste de la maternité, c’est donc formidable d’en voir certaines aider à faire éclater la bulle. »

La Fête des Mères est donc une nouvelle occasion de questionner les représentations de la maternité.

Les artistes contemporains ont pris possession de cette thématique et les marques suivent également en soutenant leurs engagements grâce à des campagnes de communication, des éditions limitées ou même des événements spécialement conçus pour cette occasion. Utiliser son influence au profit des enjeux sociétaux est une nouvelle forme de communication pour les marques qui deviennent actrices du changement.

Collab Factory capte les vecteurs d’engagements et les met au service des marques à travers une curation artistique authentique